Les faibles taux d'exportation de céréales en Russie menacent la campagne de débarquement

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Le décalage actuel des taux d'exportation de céréales russes par rapport à la saison précédente pourrait entraîner une baisse des prix sur le marché intérieur et un report de la campagne de débarquement - le 22 février, le président de l'Union russe des céréales, Arkady Zlochevsky. Selon lui, depuis le début de la saison actuelle, la Russie a déjà exporté 23,767 millions de tonnes de céréales, contre 25,875 millions de tonnes pour la même période la saison dernière. Il est tout à fait évident que la Russie ne sera pas en mesure d'atteindre les volumes d'exportation prévus de 41-42,5 millions de tonnes dans l'année agricole en cours.

A. Zlochevsky a expliqué que le retard des exportations s'explique par plusieurs raisons, mais qu'au cours des deux derniers mois le renforcement fondamental du rouble est devenu le principal facteur limitant. En conséquence, 366 mille tonnes de céréales ont été exportées de Russie la semaine dernière, ce qui est devenu un très faible volume d'exportations hebdomadaires. En outre, les conditions météorologiques défavorables dans les ports ont affecté la dynamique des exportations.

Selon les prévisions, les volumes d'exportation commenceront à augmenter si le taux du dollar américain atteint près de 60 roubles, ce qui facilitera l'approvisionnement en produits d'exportation.Selon A. Zlochevsky, ralentir la déclaration des exportations de céréales peut entraîner une certaine concentration d'importants excédents sur le marché, ce qui exercera une pression sur les prix, car le marché intérieur russe est très problématique en termes de distribution des ressources céréalières.

Le grain de haute qualité, en règle générale, est habité dans l'Oural et la Sibérie. La partie européenne et le sud n'ont pas suffisamment de grains. Ainsi, il y a des coûts de transport élevés qui affectent les prix. Il y a quelques inquiétudes que pendant la saison des semailles, les commerçants vendront des volumes importants de grain, qui affecteront les prix, l'expert a dit. Par exemple, à la suite d'une baisse des prix, les conditions de la campagne de débarquement seront complètement bafouées. Dans le même temps, Zlochevsky s'attend à ce que le ministère de l'Agriculture fasse tout son possible et ne permette pas l'effondrement des prix des céréales.

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